Voici quelques témoignages des thérapeutes qui démontrent l'efficacité incroyable de la technique Bowen :
Un cas qui démontre, avec le temps nécessaire, la force de la technique Bowen.
Isabelle Stefanski pratique Bowen depuis juin 2012. Elle écrit:
Cas de scolios
La québécoise Jocelyne Harvey témoigne dans ces quelques lignes de l'apport de Bowen dans le cheminement thérapeutique.
Voici un exemple d’incroyable efficacité de la technique Bowen : j’ai récemment reçu un bel enfant de 11 ans, qui vivait beaucoup d’insécurité à l’école. Il quittait difficilement la sécurité familiale pour se rendre à l’école où ses troubles de concentration lui faisaient vivre une peur de l’échec intense. Agité, impatient, il se disait lui-même stressé et dérangeant puisqu’il ne pouvait arrêter de bouger et faire du bruit en classe. La situation est devenue compliquée pour les parents, puisqu’ils ont consulté plusieurs spécialistes et intervenants au fil des ans, sans avoir de résultats satisfaisants.
La relation de confiance s’est tout de suite installée entre nous. Je le trouvais beau, intelligent, d’une grande sensibilité et d’une belle ouverture à vouloir être aidé. Je lui ai laissé raconter son histoire et avec ma curiosité à connaître les gens dans leur cœur, leur âme et leur individualité. Il m’a rapidement donné une piste de recherche importante à explorer, celle d’un traumatisme vécu en bas âge. Il est devenu émotif, l’anxiété était palpable et ses symptômes physiques conséquents avec ce qu’il avait vécu. Il a donc pu trouver un espace pour exprimer des peurs fondamentales et être entendu, sans se sentir « anormal ». Avec l’aide de la technique Bowen, j’ai utilisé les mouvements de base pour tout simplement aider son corps et son système nerveux à se rééquilibrer. La semaine suivant cette première rencontre, il dormait déjà mieux, était calme (ce qui avait rarement été) et plus concentré. Il fut le premier surpris de cet apaisement et les parents très touchés de retrouver leur fils adoré !
Au cours des deux rencontres suivantes, il en avait long à me raconter. Il avait noté les moments où ses peurs faisaient surfaces et me décrivait ses symptômes physiques très précisément. Au moment d’intégrer le travail corporel en Bowen dans la session, j’ai porté une attention particulière au niveau de la tête où il avait subi le traumatisme très jeune et à détendre son diaphragme pour apaiser les émotions contenues et l’anxiété ressentie. Les résultats furent spectaculaires. Au bout de seulement trois rencontres, il me dit qu’il avait réglé « ses dossiers dans sa tête » et je peux dire que c’était un tout nouvel enfant que j’avais en face de moi. Ce que je trouve spectaculaire, c’est la rapidité avec laquelle il s’est récupéré, d’abord parce qu’il en avait la volonté, ensuite parce que le corps est prêt à relâcher la tension lorsque « l’état d’urgence » qui s’est installé n’a plus sa raison d’être.
Le Bowen me permet maintenant de faire un travail plus profond et plus satisfaisant à court terme. Je suis constamment émerveillée de voir les symptômes physiques, émotifs et psychiques d’un enfant ou d’un adulte se transformer aussi rapidement (évidemment ce temps de récupération varie d’une personne à l’autre). Il n’y a rien de plus satisfaisant que d’être témoin de la vitalité qu’une personne jeune, moins jeune et même âgée puisse retrouver. Et quand je parle de vitalité, je parle de la VIE qui est en chacun de nous et qui nous maintient en bonne santé… globale.
Je pense que toute personne devrait avoir cet espace pour « déposer son stress » et stimuler sa santé, sa vitalité et sa joie d’être bien en vie ! »
Martina Brezovits travaille en Autriche dans un hôpital pour personnes âgées. Elle a assisté à Vienne aux stages de Bowen. Elle partage ici le cas d'une patiente qui illustre l'effet profond de Bowen.
(traduit de l’Allemand)
Un médecin m’a demandé si je pouvais l’aider dans un cas d’ulcérations aux jambes causées par des problèmes de circulation. Sa patiente, âgée de 72 ans, était menacée d’une double amputation si les problèmes s’aggravaient.
La peau des pieds était très foncée (un des talons était complètement noir) et du pus s’écoulait des plaies ouvertes. Les orteils avaient pris la forme d’orteils en marteau, avec nécrose sur le dessus. Les deux faces plantaires étaient rigides et enflées.
J’ai pris une profonde inspiration, et j’ai dit : « Je vais essayer ».
Lorsque, après une semaine, nous avons examiné les blessures, nous n’en croyions pas nos yeux : toutes les plaies avaient rétréci d’environ 4 mm. Lors des séances suivantes, on a noté un progrès continu bien que moins rapide. L’organisme semblait combattre plus efficacement l’infection et après environ quatre traitements, les plaies étaient sèches et bien délimitées. Les tissus nécrosés noirs sur le talon ont pu être retirés avec une pince après le 3e traitement, ce qui a beaucoup surpris le médecin. « Continuez avec cela, c’est comme un miracle! », s’est-elle exclamée. La patiente a recommencé à sentir ses jambes,– elle ressentait des picotements – et celles-ci sont devenues chaudes. La douleur et la sensibilité diminuaient après chaque traitement. Tout le monde était heureux des résultats et l’amputation a pu être évitée.
Il a fallu treize traitements pour que toutes les plaies se referment et que les plaques foncées sur la peau disparaissent. La patiente a retrouvé ses belles jambes… et les orteils en marteau sont revenus à la normale grâce aux procédures Bowen appropriées. En plus, nous lui avons fait faire des exercices d’étirement et de la marche.
Avant les traitements, la patiente était clouée au lit et le personnel ne savait plus quoi faire. Maintenant, elle profite de la vie dans sa maison de retraite. Elle marche sur ses jambes et celles-ci ont une teinte normale.
Nous sommes tous très heureux de l’aboutissement positif de ce cas.
Par la suite, on m’a confié plus de patients souffrant d’ulcères aux jambes, et la plupart ont guéri avec 13 traitements. Parfois, ça prend plus de temps, il ne faut pas abandonner. Ne vous arrêtez pas lorsque les plaies sont fermées. Il est important de continuer jusqu’à ce que la couleur de peau redevienne normale.
Les escarres sacrées disparaissent elles aussi.
Je vous ai fait des dessins montrant les plaies.
Martina Brezovits
Vienne, Autriche
Traduit de l’Allemand par Hélène Tremblay
Patrick le Saux partage deux cas de l'effet de Bowen sur la récupérationsté à Vienne aux stages de Bowen. Elle partage ici le cas d'une patiente qui illustre l'effet profond de Bowen.
Deux anciennes collègues de l’hôpital qui ont fait le marathon de Paris, il y a 8 jours. Christine, 50 ans, trois enfants, kinée à l’hôpital, elle fait de la course à pied depuis une douzaine d’année, auparavant elle ne faisait pas de sport. Aveugle depuis 15 ans environ, elle était la seule femme non-voyante au marathon de Paris. Marie-Ange, 42 ans, trois enfants, infirmière à l’hôpital, fait de la course depuis 6 ans, c’était son deuxième marathon.
En bavardant on a parlé récupération et donc Bowen, et on a réussi à convenir de deux séances, la première 10 jours avant la course, la deuxième trois jours avant le jour « J ». Pas facile de trouver des disponibilités communes entre une infirmière, une kinée et un kiné libéral sans compter les trois enfants de Marie-Ange qui ne sont pas tous grands.
On a fait deux séances de deux heures. Elles étaient très sceptiques sur ma technique bizarre !!!
Réactions après la première séance : Marie-Ange a passé une nuit plus ou moins blanche mais elle m’a dit que ça lui arrive. Christine a eu beaucoup moins de douleur aux entraînements suivants. Réaction après la deuxième séance : la douleur au jumeau interne de Marie-Ange a disparu.
Trois jours après le marathon, le mari de Christine, un kiné aussi, avec qui je fais du footing me fait le compte-rendu au téléphone : « Facile et toute fraîche à l’arrivée ! ».
Effectivement elles ont beaucoup moins souffert que prévu. Christine dit que les 35 premiers Km étaient faciles. Marie-Ange a comparé avec son premier marathon, celui-ci fut beaucoup plus facile, et sans douleur.
Elles ont fait le temps prévu de 4:11 h mais avec le sourire!!! Le lendemain, monter et descendre les escaliers de l’hôpital n’a pas été trop difficile, seule une raideur dans les cuisses, c’est tout.
Au final, Bowen ne les a pas fait courir plus vite, mais ce fut plus facile et une meilleure récupération. Au prochain marathon, elles veulent pleins de séances Bowen pour la préparation. Sceptiques et cartésiennes, elles sont maintenant demandeuses de Bowen !
Patrick Le Saux
Kinésithérapeute à Valognes en Manche
Neil Gibson est un ancien membre de l'équipe nationale de pentathlon, il témoigne aprés le retour des Jeux Olimpiques de Pékin
Avec l’équipe britannique revenant de Pékin avec la plus grande récolte de médailles de tous les temps, nous, dans le monde Bowen allons essayer de profiter de cette gloire le plus longtemps possible.
Neil Gibson, thérapeute Bowen de Bath, est un ancien membre de l’équipe britannique de pentathlon. Après sa formation à la technique Bowen, il a offert ses services à ses anciens coéquipiers, membres de l’équipe, avec grand succès.
Sam Weale a été l’un d’entre eux. Terminant à une honorable 10ème place aux Jeux Olympiques, après avoir résisté aux plus forts mondiaux de la discipline, il a clairement identifié la méthode Bowen comme étant la clé de sa réussite et de sa capacité à supporter un entrainement intensif . Weale a dit, “Dans les trois années où j’ai utilisé Bowen je n’ai pas eu de blessures à noter, donc je n’ai pas manqué un entrainement et j’ai été capable de m’entrainer plus dur avec plus de confiance. Maintenant Bowen est un élément clé de mon programme hebdomadaire, je le préfère à toutes les autres méthodes sur lesquelles j’ai auparavant compté. “
Heather Fell, une physiothérapeute qualifiée de Devon, qui a pris la médaille d’Argent dans le Pentathlon Olympique de Pékin, recevait aussi la thérapie Bowen lors de sa saison réussie. En participant à la Coupe du Monde, cette année à Millfield, pendant les épreuves qualificatives, Neil a reçu un traitement Bowen en raison d’une forte douleur au dos ressentie lors de l’entraînement, la veille de la compétition. Avec une séance supplémentaire avant la finale, Heather à réussi non seulement à finir, mais à gagner l’Or, en assurant sa place pour la qualification aux Jeux Olympique.
Pour les athlètes la réussite de la thérapie Bowen dans le sport réside dans le suivi régulier ce qui réduit de façon significative l’incidence des blessures sur la fréquence des entrainements. Avec plus d’entrainements vient une bonne forme physique, une technique améliorée et finalement plus de succès. Avec la préparation olympique de 2012, déjà bien entamée, ça n’a jamais été un meilleur timing pour intégrer Bowen dans le cadre du programme de préparation de tous les sportifs.
“Je fais beaucoup de Bowen et mes patients ont de très bons résultats. Par exemple, Samantha, cette jumelle qui vient tout juste d’avoir 15 ans. Elle a manqué d’oxygène à la naissance résultant en une paralysie cérébrale. Et sa jumelle est correct !
En un an, Samantha a bénéficié d’une vingtaine de séances. Je lui fait maintenant du Bowen à chaque semaine et elle change à vue d’oeil. On peut apercevoir la vie qui est présente maintenant dans tout son corps. Avant, même sur ma table, elle était toute croche. Maintenant, elle est droite comme tout le monde.
Son maintient en position debout s’est amélioré à 70%. Elle fait du jogging en sortant de la clinique après ses séances de Bowen. Elle monte les escaliers sans aide; elle n’avait JAMAIS fait ça auparavant ! Elle se sent beaucoup plus heureuse. Elle a maintenant une motivation à s’améliorer. Elle plie ses jambes quand elle s’assoie pour attacher ses bottes; en la voyant faire, sa mère a crié : « C’est merveilleux ! ». Avant, elle ne pliait pas ses jambes. Elle peut maintenant descendre une pente toute seule, ce qu’elle n’a jamais fait auparavant non plus. Maintenant, elle fait des exercices toute seule. Avant elle marchait avec sa marchette en se traînant les dessus des pieds par terre; elle s’usait les pieds sur le dessus. Maintenant, sans marchette, elle prend des marches avec sa mère.